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La plantation et la multiplication du rosier The fairy

Daria · 17.04.2025.

Planter et multiplier le rosier ‘The Fairy’ sont des étapes gratifiantes qui te permettront d’étendre la présence de cette charmante floraison dans ton jardin ou de la partager avec d’autres passionnés. La réussite de la plantation dépend en grande partie d’une préparation minutieuse du site et du respect de quelques règles de base, qui assureront un bon départ à ton nouveau rosier. De même, la multiplication, bien qu’elle puisse sembler intimidante, est tout à fait accessible pour le jardinier amateur, notamment par la technique du bouturage. En maîtrisant ces deux aspects, tu pourras non seulement établir un spécimen sain et vigoureux, mais aussi créer de nouvelles plantes fidèles à la variété mère, propageant ainsi sa beauté année après année.

La première étape cruciale est le choix du moment idéal pour la plantation. La période la plus propice pour planter le rosier ‘The Fairy’, qu’il soit à racines nues ou en conteneur, est l’automne ou le début du printemps. Planter en automne permet au système racinaire de bien s’établir avant l’arrivée des chaleurs estivales, tandis qu’une plantation printanière, après les dernières fortes gelées, lui donne toute la saison de croissance pour se développer. Évite de planter pendant les périodes de gel intense ou de canicule, car ces conditions extrêmes peuvent causer un stress important à la nouvelle plante.

Une fois la période choisie, la préparation du trou de plantation est l’étape suivante. Le trou doit être suffisamment grand et profond, idéalement deux fois plus large et aussi profond que la motte ou le système racinaire du rosier. Ameublis bien la terre au fond et sur les côtés du trou pour faciliter la pénétration des racines. C’est le moment idéal pour enrichir la terre extraite avec du compost bien décomposé, du fumier mûr ou un engrais organique spécial rosiers, ce qui fournira les nutriments nécessaires à une bonne reprise.

Avant de mettre le rosier en terre, il est important de bien préparer la plante elle-même. Si tu as un rosier en conteneur, arrose-le abondamment une heure avant la plantation pour que la motte soit bien humide. Dépote-le délicatement et si les racines forment un chignon serré au fond du pot, n’hésite pas à les démêler doucement avec tes doigts pour les encourager à s’étendre dans le nouveau sol. Pour un rosier à racines nues, il est conseillé de tremper les racines dans un seau d’eau ou un pralin pendant quelques heures avant la plantation pour les réhydrater.

Lors de la mise en terre, positionne le rosier au centre du trou en t’assurant que le point de greffe (le renflement à la base des tiges) se trouve juste au niveau du sol ou légèrement au-dessus. Remplis ensuite le trou avec le mélange de terre amendée, en tassant légèrement au fur et à mesure pour éliminer les poches d’air. Une fois le trou comblé, forme une cuvette d’arrosage autour de la base du rosier et arrose abondamment, même s’il pleut, pour bien tasser la terre autour des racines et assurer un bon contact.

Le choix de l’emplacement idéal

Le succès à long terme de ton rosier ‘The Fairy’ dépend de manière critique du choix de son emplacement. Ce rosier est un amoureux du soleil et a besoin d’au moins six heures d’ensoleillement direct chaque jour pour offrir une floraison généreuse et maintenir un feuillage dense et sain. Un emplacement orienté au sud ou à l’ouest est souvent idéal. Le soleil du matin est particulièrement bénéfique car il aide à sécher rapidement la rosée sur les feuilles, ce qui est une excellente mesure préventive contre les maladies fongiques comme la maladie des taches noires ou l’oïdium.

Le type de sol est un autre facteur déterminant. Le rosier ‘The Fairy’ s’adapte à de nombreux types de sols, mais il a une nette préférence pour une terre riche en humus, fertile et surtout, bien drainée. Un sol gorgé d’eau en permanence est l’ennemi des rosiers, car il peut entraîner l’asphyxie et la pourriture des racines. Si ton sol est naturellement lourd et argileux, il est impératif de l’amender avec du sable grossier, du gravier fin et beaucoup de compost pour améliorer sa structure et sa capacité de drainage avant la plantation.

Pense également à la circulation de l’air. Un emplacement où l’air peut circuler librement autour du rosier est préférable à un coin confiné. Une bonne aération aide à maintenir le feuillage sec et prévient le développement de maladies. Cependant, évite les endroits exposés à des vents forts et constants, qui peuvent dessécher la plante et endommager ses tiges. Un emplacement abrité des vents dominants mais ouvert à une brise légère est l’équilibre parfait.

Enfin, prends en compte la taille adulte du rosier ‘The Fairy’ lors du choix de son emplacement. C’est un rosier couvre-sol au port étalé qui peut facilement atteindre 1,20 mètre de largeur. Prévois suffisamment d’espace pour qu’il puisse se développer sans entrer en compétition avec les plantes voisines pour la lumière, l’eau et les nutriments. Un espacement adéquat lui permettra de déployer sa forme gracieuse et facilitera grandement les futures opérations d’entretien comme la taille ou le désherbage.

La multiplication par bouturage

Le bouturage est la méthode la plus simple et la plus populaire pour multiplier le rosier ‘The Fairy’, car elle permet d’obtenir de nouvelles plantes génétiquement identiques au pied mère. Le meilleur moment pour prélever des boutures est soit au début de l’été, en utilisant des tiges semi-aoûtées (qui commencent à durcir), soit en automne, avec des tiges aoûtées (du bois de l’année, bien durci). Les boutures semi-aoûtées ont tendance à s’enraciner plus rapidement, mais les boutures de bois dur sont souvent plus robustes.

Pour prélever une bouture, choisis une tige saine et vigoureuse de l’année, qui a déjà fleuri. Avec un sécateur propre et désinfecté, coupe un segment d’environ 15 à 20 centimètres de long. La coupe inférieure doit être faite juste en dessous d’un œil (un nœud foliaire), en biseau pour augmenter la surface d’enracinement. La coupe supérieure doit être droite, juste au-dessus d’un œil. Retire toutes les feuilles de la partie inférieure de la bouture, en ne conservant que deux ou trois paires de feuilles en haut pour réduire l’évaporation.

La préparation de la bouture avant la mise en terre est une étape qui peut augmenter les chances de succès. Trempe la base biseautée de la bouture dans une poudre ou un gel d’hormone de bouturage. Bien que ce ne soit pas strictement nécessaire pour les rosiers qui s’enracinent assez facilement, cela peut accélérer le processus et favoriser le développement d’un système racinaire plus fort. L’hormone de bouturage envoie un signal à la tige pour qu’elle commence à produire des racines.

Ensuite, plante la bouture dans un pot rempli d’un substrat léger et bien drainant, comme un mélange de terreau et de sable ou de perlite. Enfonce la bouture sur environ la moitié de sa longueur et tasse doucement le substrat autour. Arrose délicatement et place le pot dans un endroit lumineux, à l’abri du soleil direct. Pour maintenir une humidité élevée, tu peux couvrir le pot avec un sac en plastique transparent ou une bouteille en plastique coupée, en veillant à aérer régulièrement pour éviter la pourriture.

Les soins post-plantation

Les premières semaines suivant la plantation sont une période critique pour l’établissement de ton rosier ‘The Fairy’. Un arrosage régulier et adéquat est l’élément le plus important des soins post-plantation. Il est essentiel de garder le sol constamment humide, mais pas détrempé, pour encourager le développement de nouvelles racines. Arrose abondamment une à deux fois par semaine, en fonction de la météo, en dirigeant l’eau à la base de la plante. Cette pratique favorise un enracinement en profondeur, ce qui rendra le rosier plus résistant à la sécheresse à l’avenir.

Le paillage est une autre étape bénéfique à réaliser juste après la plantation. Applique une couche de 5 à 7 centimètres de paillis organique (copeaux de bois, paille, tontes de gazon séchées) autour de la base du rosier, en veillant à laisser un petit espace libre autour du collet pour éviter la pourriture. Le paillis aidera à conserver l’humidité du sol, à réguler sa température et à empêcher la croissance des mauvaises herbes qui pourraient concurrencer ton jeune rosier pour les ressources.

Pendant la première année, il est préférable de ne pas fertiliser excessivement. Le compost et l’amendement que tu as ajoutés au trou de plantation devraient fournir suffisamment de nutriments pour le démarrage. Un excès d’engrais, en particulier riche en azote, pourrait brûler les jeunes racines délicates et favoriser une croissance foliaire faible au détriment du développement racinaire. Attends que le rosier montre des signes de croissance vigoureuse avant d’envisager une fertilisation légère.

Enfin, sois patient et surveille attentivement ton nouveau rosier. Il est normal que la plante mette un certain temps à s’adapter à son nouvel environnement. Surveille l’apparition de nouvelles pousses et de nouvelles feuilles, qui sont des signes positifs d’une bonne reprise. Retire délicatement les mauvaises herbes qui apparaissent et inspecte la plante pour tout signe de stress, de maladie ou de ravageur. Des soins attentifs pendant cette première phase d’établissement poseront les bases d’un rosier sain et florifère pour les années à venir.

La multiplication par marcottage

Le marcottage est une autre méthode de multiplication très fiable et simple pour le rosier ‘The Fairy’, particulièrement adaptée à son port rampant et à ses longues tiges souples. Cette technique consiste à encourager une tige encore attachée à la plante mère à développer ses propres racines en la mettant en contact avec le sol. L’avantage principal est que la tige continue d’être alimentée par la plante mère pendant tout le processus d’enracinement, ce qui augmente considérablement les chances de succès. Le meilleur moment pour tenter un marcottage est au printemps ou au début de l’été.

Pour commencer, choisis une tige longue, saine et flexible de l’année en cours, située près de la base du rosier. Repère un point sur cette tige, à environ 20-30 centimètres de son extrémité, où elle peut facilement toucher le sol. À cet endroit, retire les feuilles et les épines sur une petite section. Tu peux ensuite faire une petite incision ou gratter légèrement l’écorce sur la partie inférieure de la tige, à l’endroit où elle sera en contact avec la terre. Cette légère blessure stimulera la formation de racines.

Creuse une petite tranchée peu profonde (environ 10 centimètres) dans le sol à l’endroit où la tige préparée peut être courbée. Place la partie incisée de la tige dans la tranchée et fixe-la solidement avec un cavalier en fil de fer ou une pierre pour t’assurer qu’elle reste bien en contact avec la terre. Recouvre ensuite la section enterrée avec de la terre fine, éventuellement enrichie d’un peu de compost. Laisse l’extrémité de la tige, avec ses feuilles, ressortir verticalement du sol, en la tuteurant si nécessaire.

Il ne reste plus qu’à être patient. Maintiens la zone du marcottage constamment humide tout au long de la saison de croissance. Les racines devraient commencer à se former en quelques mois. Tu peux vérifier délicatement à l’automne en tirant très légèrement sur la marcotte ; si tu sens une résistance, c’est que l’enracinement a réussi. Il est généralement préférable d’attendre jusqu’au printemps suivant pour sevrer la nouvelle plante. À ce moment-là, tu pourras couper la tige la reliant à la plante mère et transplanter délicatement ton nouveau rosier ‘The Fairy’ à son emplacement définitif.

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